dimanche 17 décembre 2017

Batman rebirth 2

Contacté par Amanda Waller pour extraire le Psycho-Pirate de la prison de Santa Prisca, Batman doit former son propre "Escadron Suicide" composé de ses anciens ennemis, dont une très intime : Catwoman. Mais, au-delà de la méfiance envers ses alliés de circonstance, le Chevalier Noir sait que son plus grand défi se trouve sur l'île, dirigée par le seul homme qui soit parvenu à le briser : Bane.

Batman rebirth 2 Mon nom est Suicide
Scénario : Tom King
Dessin : Mikel Janín, Mitch Gerads
Encrage : Hugo Petrus
Couleur : June Chung, Mitch Gerads
Traduction : Jérôme Wicky
Édition : Urban Comics
Dépôt légal : novembre 2017
I.S.B.N. 979-1-0268-1318-7


Le problème avec la nouvelle version de Batman, c'est qu'il n'est plus un super héros mais un type lambda, plein de faiblesses, d'erreurs, de contradiction. Il ne sert pas à grand chose quoi. Dans cet album, nous avons la suite de ce rebirth honteux de DC Comics, en fait, le rebirth DC essaie de donner une légitimité aux DCCU (ce qui est une grossière erreur). Il y a un bon point malgré tout. Les dialogues, que ce soit ceux entre Batman et Catwoman, ou ceux entre Poli et Chinelle, je les trouve parfaitement géniaux. La partie Batman/Catwoman est gâchée par une scène de sexe sur les toits (c'est quoi cette lubie de donner à cet univers des airs de maisons closes à la Kubrik?). On sait qu'ils sont plus ou moins amants, on le sait depuis le début, mais ce n'était jamais montré, parce qu'on a pas besoin de le voir, on le sent, on le devine, et ça donne plus de force à cet amour impossible et malsain. Là, il devient juste malsain. Je n'aime pas cette nouvelle série, je n'aime pas l'importance qu'ils donnent au personnage d'Amanda Waller, et je n'aime la tentative de sauvetage de la Suicide Squad. Le dessin n'est pas trop mal cela dit.