mercredi 18 mai 2016

Mécomptes de fées

Une vieille sorcière à l'agonie lègue sa baguette magique (qui transforme toutes choses en citrouille) à Magrat Goussedail, à charge pour celle-ci d'aller à Genua, au bout du monde, et d'empêcher le mariage du prince local avec une servante. Deux autres sorcières, Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg, l'accompagnent dans un voyage qui leur fera traverser bien des royaumes. Arrivées à destination, elles rencontrent le petit chaperon rouge et les trois petits cochons. Il faut se rendre à l'évidence : les trois sorcières sont sur le territoire des contes, où elles seront soumises aux redoutables pouvoirs de l'imaginaire manipulés par la "bonne fée" Lilith. Les servantes sont là pour épouser les princes et les mères-grands pour se jeter dans la gueule du loup. Mais quand Magrat vient au bal chaussée de verre, le destin hésite et Mémé Ciredutemps se bat contre sa propre sœur, semant la panique chez les convives. On a l'impression qu'elles se sont trompées de conte, mais une chance leur sera encore donnée de rentrer chez elles pour y raconter leurs exploits.

Mécomptes de fées
De Terry Pratchett
Traduction de Patrick Couton
Édité chez Pocket
en décembre 2002
I.S.B.N. 2-266-12136-7



Je n'avais jamais lu de Terry Pratchett de toute ma vie. Je dirais que c'est un tort et pas tant que ça. Un tort parce que c'est vraiment bon, j'aime énormément l'histoire, les personnages, les détournements toutes les deux lignes, les références beaucoup trop nombreuses pour que j'aie pu toutes les voir. Pas tant que ça parce que c'est imbuvable à lire. Non, c'est vraiment bien écrit, mais ça pourrait être tellement plus accessible. Alors d'accord, ça perdrait de son charme bla et bla et bla. Non, je suis contre l'élitisme littéraire, et j'ai l'impression que le style de ce monsieur, c'est clairement ça. Les gens moins malins ne peuvent pas lire ça, et c'est dommage. De plus, ça rend vraiment le truc fatigant, c'est génial, mais fatigant.