mardi 23 juin 2015

Salem

Le Maine, 1970. Ben Mears revient à Salem et s'installe à Marsten House, inhabitée depuis la mort tragique de ses propriétaires, vingt-cinq ans auparavant. Mais, très vite, il doit se rendre à l'évidence : il se passe des choses étranges dans cette petite bourgade. Un chie est immolé, un enfant disparaît, et l'horreur s'infiltre, se répand, aussi inéluctable que la nuit qui descend sur Salem.

Salem
De Stephen King
Traduction de Christiane Thiollier, Joan Bernard et Dominique Defert
Édité chez Le Livre de Poche
en juin 2009
I.S.B.N. 978-2-253-12499-3


J'avais lu du Stephen King il y a de cela pas mal d'années, et je n'avais pas du tout aimé. Ce genre ne me parle pas, je n'aime pas trop ces pseudo-épouvanteries, ça ne me fait aucun effet autre que l'ennui. Mais à ma grande surprise, et alors que j'y allais à reculons, ce bouquin m'a plu. L'histoire est assez bonne, l'écriture n'est pas des plus efficaces, mais reste pas mal. Une chose cela dit me gêne. Les scènes coupées. Quel est l'intérêt, surtout dans un bouquin de 800 pages avec déjà ses quelques longueurs, de rajouter des scènes coupées? Quel est l'intérêt? Je n'en vois aucun, surtout qu'elles n'apportent rien, c'est vraiment pour faire plus de pages, mais dans ces cas là, pourquoi ne pas les avoir laissées dans l'histoire? Une interrogation qui ne mérite pas forcément de réponse mais qui m'autorise (je crois) à qualifier l'éditeur de rigolo.