Plus que le profit qu’elle en retire, rien n’excite plus Selina Kyle que la cambriole, ou l’art de dérober au nez des plus puissants leurs objets de valeur. Mais si elle n’hésite pas à utiliser ses charmes pour arriver à ses fins, tous n’y succombent pas, et Catwoman mettra, malgré elle, ses proches sous la coupe de nouveaux truands revanchards. Et cette fois, même sa relation intime avec le protecteur de Gotham ne pourra pas la tirer d’affaire.
Catwoman 1 La règle du jeu
Scénario de Judd Winick
Dessin de Guillem March
Couleurs de Tomeu Morey
Traduction de Thomas Davier
Édité chez Urban Comics
en juin 2012
I.S.B.N. 978-2-3657-7045-3
I.S.B.N. 978-2-3657-7045-3
Il y a un truc qui m’a gêné tout du long de cet album. Je pensais que
c’était le fait que Catwoman soit une espèce de salope en manque de sensation
forte, ensuite, j’ai pensé que c’était le fait que sa «relation intime» avec
Batman soit mise en image (et oui, ça, ça me gêne énormément, je trouve ça même
honteux, et encore plus parce qu’on peut lire ce qu’elle pense et qu’elle
laisse entendre que ça arrive souvent, j’aime pas du tout ça). Mais en fait, le
problème, c’est qu’elle n’est pas intelligente pour deux sous, c’est une espèce
de gourde finie incapable d’ajouter deux et deux. Et, même si on peut s’accorder
à dire que Catwoman n’est pas un personnage si phare que ça, elle est malgré
tout un peu maligne. Et pas là. Les dessins sont plutôt bons, mais le scénario
pèche à ce niveau, il pèche grandement même.