samedi 18 février 2012

Empowered 2

La charmante justicière masquée revient pour de nouvelles mésaventures. Coincée dans son super-costume, super-moulant et super-fragile, Empowered se débat toujours avec ses complexes. Essuie toujours autant d’échecs avec les super-vilains. Et est toujours martyrisée par ses collègues de la Super-Bande. Heureusement qu’elle peut compter sur son petit ami, un ancien sbire sous le charme de ses irrésistibles courbes, et sur sa meilleure amie ninja alcoolique.

Empowered 2
D’Adam Warren
Traduction de Philippe Touboul
Édité chez Milady
en avril 2010
I.S.B.N. 978-2-8112-0327-6


C’est toujours léger. C’est toujours frais. C’est un peu moins porté sur le côté érotisme pour adolescents j’ai l’impression, bon, elle finit toujours attachée à moitié nue mais moins en permanence en fait. Et j’ai l’impression, mais c’est peut-être moi, que les personnages prennent un peu plus de place en tant que personne dans ce volume. Ce qui est loin d’être un mal. C’est sympa, j’aime bien, ça détend pas mal en fait, c’est rigolo, et ouais, les personnages sont de plus en plus sympa (même si Empowered est assez pénible, une vraie chouineuse...). Mais bon, ça reste chouette.

Resident evil La glace et le feu

Des agents d’Umbrella tentent de dominer le monde au moyen de leurs virus zombifiants. L’équipe Charlie des S.T.A.R.S. est la seule force capable de leur barrer la route. Mais est-elle prête à affronter un cirque de monstres zombifiés? Resident Evil est l’une des plus grandes séries de jeux vidéo, et un monument zombiesque. Écrite par Ted Adams et Kris Oprisko, Resident Evil : La Glace et le Feu est une histoire inédite illustrée par Lee Bermejo et Shawn Crystal.

Resident evil La glace et le feu
Scénario de Ted Adams et Kris Oprisko
Dessin de Lee Bermejo et Shawn Crystal
Couleurs de Wildstorm FX
Traduction d’Alex Nikolavitch
Édité chez Fusion Comics
en novembre 2010
I.S.B.N. 978-2-8094-1659-6


Voilà voilà... En effet il s’agit là d’une histoire inédite. Et ben ça casse pas des briques hein... Même pas des barquettes en carton... Ça casse pas grand-chose en fait. Sauf les histoires à la fin, deux histoires courtes qui collent un peu plus au jeu, qui sont largement mieux illustrées. Mais c’est tout. Tout le début, la longue histoire pénible, sans surprise, sans intérêt. C’est mauvais, vraiment, à mon goût, ça vaut même pas un film d’horreur espagnol. Dommage qu’ils n’aient pas plus porter d’attention aux histoires de fin qui elles, méritent d’être développées. Enfin bon. Les fans de la série n’y trouveront pas leur compte, sauf encore une fois, dans les deux histoires à la fin. On peut laisser passer sans soucis. Ça passe le temps un dimanche, mais voilà.

Plus mauvais groupe du monde (le) 1

«C’est un défi fascinant : regarder un inconnu et imaginer comment il était il y a vingt ou trente ans. Ouvrir une brèche à travers les épaisseurs de rides, les cernes, la cellulite, les nuits sans sommeil, les rêves défaits et les désillusions. Gratter des décennies de saleté et de cynisme jusqu’à retrouver les couleurs originales.[...] Fossiles d’un temps où nous pensions encore pouvoir choisir.»

Le plus mauvais groupe du monde 1
De José Carlos Fernandes
Traduction de Dominique Nédellec
Édité chez Cambourakis
en mai 2009
I.S.B.N. 978-2-916589-34-3


Voilà, alors j’avais fait un billet pour le tome 2 ici, et en fait, ce que j’y dis peut-être transposé ici. À la différence que pour celui-ci, je n’ai pas eu besoin de dictionnaire. En effet, j’ai tout compris tout seul comme un grand. Je pense que le temps passé à rechercher des explications (bien souvent frauduleuses ou néanmoins farfelues) à la lecture du deuxième volet m’a beaucoup servi pour celui-ci. On reste dans le même esprit, c’est égal, en effet, les réflexions entraînées sont considérables et incessantes, j’écris ces quelques lignes en essayant de tordre ce cerveau qui me sert de... euh... de cerveau afin de trouver une ou deux réponses, je n’y arriverai bien évidemment pas, demain, je me lèverai blasé ou triste à cause de ça, mais bon. C’est toujours excellent, l’ambiance est géniale, les dessins sont vraiment très bons. Excellent.

Mauvais berger!

(Pour un soucis de vérité je me dois de modifier le résumé présent au dos de l’édition que j’ai achetée, les modifications (en italique) se résument à des changements de temps de conjugaisons.)
Étienne H. Boyer est né en 1971 à Cognac, en Charente, de parents professeurs d’anglais. Ceci pour dire que rien ne le prédestinait à devenir berger dans les Pyrénées... Il ne l’est d’ailleurs toujours pas aujourd’hui! L’auteur de ce récit autobiographique illustré (dont une première version écourtée a été publiée sur son blog http://correspondant-de-presse-64.over-blog.com en mars 2007), était toujours à la recherche de la profession qui a su éveiller son intérêt, et surtout qu’il saura garder un peu plus de 2 ou 3 ans... Il occupait cependant –et entre autre- le poste de correspondant local de presse pour le journal Sud-Ouest, (édition Béarn et Soule) depuis octobre 2001. En décembre 2003, il a co-créé le webdo des basques d’ici et d’ailleurs http://www.euskobizia.com, dont il était toujours directeur de publication au moment de la parution du livre. Preuve qu’il n’est pas si inconstant qu’il n’y paraît! (ça a perdu un peu de sens du coup, mais bon, il garde son boulot actuel et en est toujours passionné aux dernières nouvelles, du coup, on peut dire qu’il n’est pas inconstant) Dans ce premier ouvrage, l’auteur, qui revendique son appartenance aux Verts du Pays Basque, livre sa vision très subjective d’un certain milieu agricole pyrénéen, et règle des comptes avec des fantômes de son passé, mais aussi –et surtout- avec lui-même...

Mauvais berger!
D’Étienne H. Boyer
Illustrations d’Étienne H. Boyer
Photographies d’Étienne H. Boyer et Renaud Boyer
Édité chez Le Grand Chardon Astobelarra
en mars 2008
I.S.B.N. 978-2-9527836-2-0


Et voilà, encore un billet pour un copain. Sauf que cette fois-ci, le livre est bien. Pardon Thibault, mais il fallait bien que la sentence tombe. Bon, alors ce bouquin est très court. Très vite lu. Étienne fait partie de ce genre d’auteurs qui, par manque de style ou par choix, écrivent les choses au naturel. Du coup, quand on le lit on ressent tout ce qu’il veut dire, on comprend toutes ses réactions. C’était ma deuxième lecture, et je me suis rendu compte qu’il y a des améliorations à apporter, des choses à approfondir d’autres à modifier, mais qui suis-je pour dire tout cela? Il a écrit ce bouquin avec ses tripes, et on le sent et je pense que c’est l’une des raisons pour lesquelles ce livre est si bon. Je ne vais pas trop trop m’attarder dessus, parce qu’il est tard et que je fatigue, mais en tout cas, n’hésitez pas à le commander ça vaut le coup.

Une belle dédicace que voilà, je ne sais trop qu’en dire, elle me fait bien rire à chaque fois, ce con, il dessine bien n’empêche. Pour la peine, je vais lui faire un peu de pub.
Voilà, ça lui apprendra un peu à ce moquer de Batman.

Empowered 1

La charmante justicière masquée Empowered n’a pas une vie facile. Ses atouts sont indéniables... mais un peu trop moulés à son goût dans son super-costume. Pire encore, les pouvoirs du costume sont très erratiques et la laissent souvent démunie –et presque nue- dans des situations fort périlleuses... Malgré tout, elle affronte bravement l’adversité de sa vie de super-héroïne au rabais, aidée par son petit ami méchant à croquer et de sa copine ninja alcoolique, sans parler des conseils super-maléfiques du seigneur-démon en captivité qui regarde la télé dans son salon...

Empowered 1
D’Adam Warren
Traduction de Philippe Touboul
Édité chez Milady
en août 2009
I.S.B.N. 978-2-8112-0195-1

Voilà une nouvelle série qui est sympa. Alors c’est un comic qui fait très manga en fait. C’est dit et répété dans la bio de l’auteur, c’est le premier type qui mêle les mangas et les comics (blague, monsieur Miller l’a fait bien avant, mais on dit rien). Ici en fait, c’est quand même pas mal tendancieux, certains pourront trouver ça érotique même j’imagine. Après, effectivement, l’héroïne se retrouve attachée et bâillonnée façon hentai toutes les 4 pages, mais ça reste une sorte d’apologie de l’anti-héroïne, une ratée, pas sûre d’elle pour deux sous qui se démène au milieu d’autres super-héros super prétentieux, et complètement crétins. Ben du coup, les personnages sont carrément attachants (sans jeu de mot douteux), les histoires (qui sont des mini-histoires) sont rigolotes et sympa, toujours la bonnambi en fait dans cet album, les dialogues sont excellents (je pense que le traducteur a fait du super bon boulot, je voudrais bien lire la vo pour voir), l’univers est sympa comme tout, les gags faciles mais efficaces, et avec cette petite note un peu coquine qui, pour une fois, ne me gêne pas tant elle est juste et poussée à un point tel que sans ça, il manquerait vraiment quelque chose. J’aime bien beaucoup donc.