samedi 4 février 2012

Blacksad 4

«Sartre affirme que l’Enfer, c’est les autres. Je veux bien admettre que les autres peuvent nous rendre la vie insupportable, mais ils peuvent aussi être nos compagnons de Paradis. Pour moi, l’Enfer c’est le néant, un endroit sans mes amis, sans musique, sans paroles qui stimulent l’imagination, sans beauté qui exaltent les sens...»

Blacksad 4 L’Enfer, le silence
Scénario de Juan Díaz Canales
Dessin et couleurs de Juanjo Guarnido
Traduction d’Anne-Marie Ruiz
Édité chez Dargaud
en septembre 2010
I.S.B.N. 978-2205-06313-4


Alors d’abord, pour lire cet album, j’ai mis une sélection des chansons blues calmes des bandes originales de Cowboy Bebop et Trigun, parce que je trouve que ça colle vraiment bien à l’univers de cette série. Et ben là, je viens de prendre une grande claque. Je viens de fermer le bouquin. J’avais un peu peur je dois avouer, car le troisième était un peu moins bon que le deuxième, qui était clairement moins bon que le premier. Mais celui-ci. Je viens de me prendre une espèce de taquet dans la gueule (pardon les enfants si des enfants lisent ça (on sait jamais, j’ai 5 lecteurs réguliers (oui oui, vous êtes 5)peut-être que certains sont des enfants (et les enfants ne doivent pas dire de gros-mots, les gros mots c’est mal vous mourrez de la bouche si vous en dites, répétez après moi, les gros mots, c’est maaaaal))). Il est génial. Rien que dans le résumé (qui est en fait l’introduction de l’histoire) le ton est donné, on sent toute la puissance du truc. La classe qui s’en dégage. Et ben on est encore super loin du compte, je pourrais balancer des pages et des pages sur ce que je pense de cette citation, mais quel intérêt au final. Ce qu’il faut retenir, c’est vraiment le train que je viens de ramasser en lisant ça. Je l’ai pris en pleine face. Ça tombe exactement à la bonne époque de ma vie je pense. La musique choisie pour lire ce tome était pile celle qu’il fallait. Et... Ben non, je vais arrêter là, ça suffit largement, maintenant c’est à vous de lire. Et de prendre la leçon que vous méritez.

Ratafia 4

"À MORT LES CAPITAINES!   -À mort personne, on a une carte au trésor."

Ratafia 4 Dans des coinstots bizarres
Scénario de Nicolas Pothier
Dessin de Frédérik Salsedo
Couleurs de Greg Salsedo
Edité chez Milan
en février 2008


Voilà, alors j'avais écrit un billet tout bien en expliquant pourquoi il m'avait un peu moins plus que les autres mais qu'en fait c'est quand même génial. Mais il a été perdu, alors il faudra vous contentez de ça.

Soul Eater 11

Soul Eater 11
D’Atsushi Ohkubo
Traduction de Fabien Vautrin
Édité chez Kurokawa
en septembre 2010
I.S.B.N. 978-2-351-42400-1


Encore une fois un tome excellent. Les rebondissements qui surviennent dans celui-ci sont vraiment bons. En particulier deux d’entre eux. Je peux pas en parler ici parce que je ne suis pas un spoiler (enfin si mais bon, pas de ça ici (j’ai déjà écrit ça quelque part non?)). Bref, rapide tour des personnages quand même, que ce billet soit un minimum utile, alors Black Star et Tsubaki, ils partent, on sait pas trop ce qu’ils font, mais ça laisse présager du cool pour la suite, Kid et les Kidettes ne bronchent pas eux. Aucune évolution notable, je suis pas certain qu’il y en ait un jour, mais bon, c’est pas bien grave je pense. Soul et Maka, eux par contre uuuch, c’est autour d’eux que se passe le bouquin, eux plus quelques persos secondaires qui uuuch aussi, mais je n’en dirais pas plus. Lisez!

Page noire

Alors, les brodequins se tournèrent vers elle et le diable la fixa un long moment. Il fit un geste du bras. Et par ce regard, et par ce geste, il la précipita dans un trou noir sans fond, un enfer obscur et confus d’où elle ne reviendrait pas. Ou alors différente et brisée.

Page noire
Scénario de Frank Giroud et Denis Lapière
Dessin de Ralph Meyer
Couleurs de Caroline Delabie et Ralph Meyer
Édité chez Futuropolis
en août 2010
I.S.B.N. 978-2-7548-0147-8


Pour cet album, j’ai eu énormément de mal à me mettre dans l’histoire. Le début me rebutait un peu, mais en fait, assez vite, c’est passé, par contre une fois que j’ai été dedans, impossible d’en sortir, je l’ai lu d’une traite. Et c’est vraiment très bon. L’histoire est excellente, super bien montée, très bien amenée, les personnages la nourrissent à la perfection, le dessin est super fidèle. Non, vraiment, c’est superbe. À lire, et à relire, la fin est géniale, l’évolution des personnages est juste comme il faut.  J’aime beaucoup beaucoup!!

Ratafia 3

«Ah, au fait... Si vous trouvez un trésor, détruisez-le. Ça n’amène que des ennuis, ces trucs-là!»

Ratafia 3 L’impossibilité d’une île
Scénario de Nicolas Pothier
Dessin de Frédérik Salsedo
Couleurs de Greg Salsedo
Édité chez Milan
en novembre 2007
I.S.B.N. 978-2-7459-2155-0


Toujours aussi léger, toujours aussi sympa, toujours aussi bête même si très très fin. Toujours aussi bon. Impossible d’être déçu. C’est du très très bon. Vraiment, lisez cette série!!

Ratafia 1

«Tu sais ce que je pense de ces chasses au trésor, Romuald? C’est puéril. En plus, si on nous voit, on va passer pour des scouts.»

Ratafia 1 Mon nom est Capitaine
Scénario de Nicolas Pothier
Dessin de Frédérik Salsedo
Couleurs de Greg Salsedo
Édité chez Milan
en janvier 2007
I.S.B.N. 978-2-7459-1664-5


Comme le précédent, qui est en fait le suivant, ce tome est une escapade. Un voyage dans un monde de pirates sympathiques. Encore une fois, et même pour une deuxième lecture, c’est super léger, c’est relaxant presque, c’est drôle (ce mot me rappelle des choses... Souvenir lointain...) Bref, c’est du très bon. (article concis et néanmoins super efficace!!)


J’ai eu cette dédicace au festival BD de Billère, première édition en 2010. Je me suis retrouvé face à ce monsieur Frédérik Salsedo et comme un couillon, je savais pas quoi dire (ça fait ça très souvent quand je suis en face d’un auteur que j’aime bien). J’en avais entendu plein de bonnes choses par le Philou et par une amie d’une amie qui le connaissent bien apparemment (très bien en ce qui concerne Anaïs (si je me souviens bien ce qui est loin d’être sûr)). Bref, tout ça pour dire que tout le monde me disait (oui, tout le monde réduit à deux personnes, c’est l’histoire de ma vie) que ce mec est génial, super sympa, drôle (...). Et je me retrouve face à un type qui en a un peu marre de faire des dessins pour des boulets dans mon genre, qui voulons absolument avoir l’air cool et laisser une bonne impression pour finalement être oublié au prochain boulet (je dis ça, je suis peut-être le seul boulet, j’en sais rien). Bref, rien de palpitant au sujet de cette dédicace, c’était un festival donc voilà, le dessin est superbe, effectivement le monsieur avait l’air sympa même si les festivals ça doit être le bagne pour un auteur. Merci en tout cas monsieur Salsedo!!

Zombillénium 1


Ici, on embauche... pour l’éternité.

Zombillénium 1 Gretchen
D’Arthur de  Pins
Édité chez Dupuis
en août 2010
I.S.B.N. 978-2-8001-4721-5


Très sympa comme album. C’est une pose de décor, mais très efficace, les personnages sont plantés les possibilités sont nombreuses, on peut d’ores et déjà apercevoir un semblant de fil rouge, les choses sont bien montées, l’histoire est intéressante, les dessins sont beaux, contrairement aux personnages (oui, étonnement ce ne sont pas des clichés de beauté mais plus des gens à physique normal, imparfait, superbe). Bref, que du bon pour ce premier tome, j’attends la suite (oui, comme beaucoup de suite, je sais, mais bon, il faut le dire, parce que même si en lisant autre chose, j’oublierai, ben j’attends quand même et la joie n’en est pas moins grande quand mon dealer me dit «hey, y a la suite qui est sortie!!») Donc voilà, j’aime beaucoup.

Ratafia 2

« -Neuf cartes au trésor d’un coup, c’est un peu comme mourir, Capitaine.  -Comment ça, Romuald?  -Ben, ça n’arrive qu’une fois dans la vie d’un pirate! »

Ratafia 2 Un zèle imbécile
Scénario de Nicolas Pothier
Dessin de Frédérik Salsedo
Couleurs de Greg Salsedo
Édité chez Milan
en janvier 2009
I.S.B.N. 978-2-7459-1944-1


Bon, alors je n’ai pas fait de billet encore pour le premier, mais je m’en vais réparer cette erreur très vite croyez-moi! C’est une très bonne série, très légère, pleine d’humour. Je ne sais trop qu’en dire en fait, de lire cet album m’a fait me sentir léger (justement, pas que je sois physiquement très lourd mais bon), il m’a permis de m’évader un peu, de pas être submergé par le quotidien morne qui est le mien (je dis ça, je suis pas du tout à plaindre hein, mais comment serais-je l’illustration classique du comble du pléonasme si je ne me plaignais pas sans cesse?). Bref, c’est vraiment super sympa, ça fait sourire, ça fait presque rêver (quand on a 8 ans, je suis sûr que ça fait rêver (encore que les gamins de 8 ans de nos jours, je suis pas certain qu’on puisse encore les faire rêver, mais moi, naïf garnement à l’époque, je rêvais)) À lire si vous êtes comme moi mélancolique d’un temps oublié (en fait non, à 8 ans, j’étais déjà en passe d’être un sale con, très fortement aidé par l’environnement dans lequel j’ai grandi (je n’inclue pas là-dedans ma famille, je suis pas sûr qu’elle lise ça (ma famille) mais au cas où, je préfère préciser)). Bon, j’arrête les parenthèses et vous conseille vivement cette série.

Irrécupérable 1

Et si le plus grand de tous les super-héros devenait la pire de toutes les menaces? Le Plutonien était le plus grand super-héros sur Terre. Véritable rempart contre la menace permanente des super-criminels, il incarnait le Bien. Cette époque est révolue. D’exceptionnels, ses actes et sacrifices sont devenus monnaie courante. L’ingratitude, l’indifférence et les moqueries des Humains sont désormais son quotidien. Déçu et trahi, le Plutonien a juré de détruire ce pour quoi  il aurait donné sa vie auparavant.

Irrécupérable 1 Sans retour
Scénario de Mark Waid
Dessin de Peter Krause
Couleurs d’Andrew Dalhouse
Traduction d’Alex «Nikolavitch» Racunica
Édité chez Delcourt
en mai 2010
I.S.B.N. 978-2-7560-2116-4


C’est exactement le genre de détournement du genre super que j’adore. C’est exactement  ce qui aurait dû se produire dans l’univers Superman pour que je le trouve à peu près respectable comme super. Je pense en fait que si j’avais des super pouvoirs je me conduirais exactement de cette façon. Tout ceci rend cet album tout simplement génial selon moi. L’histoire est très très bonne, même si très floue encore, les personnages sont géniaux, vraiment, tous pour une fois, il n’y en a pas un qui flanche. Tous sont excellents, aucun n’est nécessaire (ce qui les rend encore meilleurs à mon goût) ils font tous avancer les choses à leur manière. Et la fin......... Mais quel final!!! Vivement la suite!!

Authority (the) Kevin le magnifique

Kev Hawkins a vu sa part de choses horribles lorsqu’il faisait partie du S.A.S. et des services secrets britanniques, mais c’est la mort d’un ami proche qui lui fait prendre conscience de la vie qu’il a menée. Quand on lui confie une mission impliquant Authority, l’équipe de super-héros qu’il adore détester, Kev se retrouve dans des eaux encore plus troubles qu’à l’accoutumée, face à un choix très difficile.

The Authority : Kevin le magnifique
Scénario de Garth Ennis
Dessin de Carlos Ezquerra
Couleurs de David Baron
Traduction de Jérémy Manesse
Édité chez Panini Comics
en août 2010
I.S.B.N. 978-2-8094-1392-2


Je trouve ça bien qu’ils aient réutilisé le personnage de Kev, qui est pour moi tout simplement génial. Sa première apparition dans le tome précédent (ici) avait été une véritable relance d’intérêt, il apportait un souffle nouveau à cette série qui malgré son niveau très élevé  commençait à mon sens à s’essouffler. Je pensais que ce serait l’unique apparition du personnage mais non, voici ce nouveau tome excellent qui  approfondit un peu plus le duo Kev/Midnighter. C’est vraiment excellent en fait, un régal de violence d’humour et de bonnambi puritaine américaine. Que du bon!