mardi 21 février 2012

Postier (le)

Ça a commencé par erreur. C’était les fêtes de Noël et le pochard en haut de la côte m’avait dit qu’ils embaucheraient carrément n’importe qui. Alors j’y suis allé et je me suis retrouvé avec cette sacoche de cuir sur le dos. Parlez d’un boulot, je pensais. Peinard!

Le postier
De Charles Bukowski
Traduit par Philippe Garnier
Édité chez Grasset
en septembre 2002
I.S.B.N. 978-2-246-31432-5


Blasant. Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu de bouquin de ce bon vieux Chinaski. Et comme à chaque fois, autant c’est excellent et très bon, autant ça me colle une de ces blases. Bon, c’est toujours très bien écrit, l’histoire est quasi toujours la même mais à chaque fois, il arrive malgré tout à la rendre surprenante et passionnante, on peut dire que c’est un putain d’auteur (attention les enfants, ça c’est un sacré de vilain mot, ne l’employez pas chez vous (ou pas devant vos parents)). Rustre comme il faut, intelligent caché sous des propos de mec con (là, je suis obligé, c’est vraiment le mot, désolé, je sais que je suis très vulgaire, je pense que je vais aller en enfer). Enfin bref, comme à chaque fois, c’est une grande claque, c’est excellent, j’aime.

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