mardi 7 février 2012

Gangs de Pékin

La vie de banlieue semble bien être la même sur tous les continents... Les jeunes s’y aiment, s’y battent, s’y rassemblent en bandes plus ou moins rivales. Inspirée de l’histoire vécue par l’un des membres du studio Ji’An, voici une fresque moderne sur la vie des gangs de Pékin...

Gangs de Pékin -1-
De Ji’An
Traduction de Ghislaine Yang
Édité chez Xiao Pan
en février 2009
I.S.B.N. 978-2-940380-50-3


C’est très sympa comme petite histoire. Pas bien complexe, pas bien creusé non plus, mais c’est léger, on arrive bien à sentir le ton de mélancolie, l’effet souvenir est super bien retranscrit, du coup ça donne un effet d’appropriation. J’ai jamais vécu à Pékin, j’ai jamais été vraiment populaire, et pourtant, en lisant ça, j’ai presque l’impression qu’il s’agit de mes souvenirs. Bon, c’est pas vrai, mais disons qu’il est facile de s’approprier le personnage. J’attends toujours la suite, et espère qu’elle sera bonne, parce que la fin de ce tome donne un peu l’impression que ça a été bouclé à l’arrache parce qu’ils manquaient de temps... Ça reste bon.


Monsieur Shang Jiapeng (j’espère que c’était bien lui et que je me plante pas, si je me trompe, alors je suis désolé) n’est pas très bavard. Il était en séance dédicace à Bachi-Bouzouk Manga, et il a difficilement craché un mot. Du coup, je sais pas trop, je peux pas vraiment m’étaler en long en large, je crois que c’était la dédicace où j’ai eu le moins d’échange avec un auteur. Pourtant, je suis pas super bavard, et j’ai fait le festival d’Angoulême... Mais avec lui, rien. La barrière de la langue direz-vous, mais non, il parlait anglais, et c’est en anglais que je m’adressais à lui. Étrange. J’ai pas vraiment d’avis à donner sur lui en fait. Sinon que son bouquin est vraiment chouette.

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