mardi 28 février 2012

Douce (la)

Fedor Dostoïevski 1821-1881. «À ce moment là, je l’ai regardée comme si elle était mienne. Je ne doutais pas de mon pouvoir sur elle. C’est formidable lorsqu’on ne doute même plus.»

La douce
Scénario de Loïc Dauvillier
Dessin et couleurs de Mikhaël Allouche
Édité chez Carabas
en octobre 2007
I.S.B.N. 978-2-35100-360-2


Une nouvelle très sombre. Assez glauque. Très bizarre. Et vraiment malsaine. Un amour incompris, inavoué. Une belle merde (oui, je sais, je suis très vulgaire ces derniers temps, veuillez m’en excuser s’il vous plait). Bref, c’est très bon, très noir. Et le pire, je le pense, c’est que c’est à la portée de n’importe qui, on peut transposer ça à, à peu près, tout le monde. Enfin, n’en disons pas plus, c’est assez beau comme histoire, et les dessins le rendent idéalement.


J’ai rencontré cet auteur à Angoulême, la seule année où j’y étais. En fait, j’attendais Jason, et voyais cet auteur seul. Je regarde discrètement le nom sur le papier, et le reconnais (le nom, parce que le type, je l’avais jamais vu). Je m’approche du coup, et ouvre un bouquin. Bof, j’aime pas trop, la couverture de l’autre m’attire l’œil, j’ouvre et voit cet univers un peu sombre et sale. J’aime bien. Je regarde un peu mieux, et cède. Il me semble qu’il n’y avait personne, ou alors peut-être une personne ou deux, je me rappelle plus bien. Toujours est-il que le type n’était pas franchement bavard (moi non plus, remarquez) du coup, j’ai pas trop pu me faire d’idée sur lui, mais en tout cas, j’aime son bouquin, et le dessin qu’il a fait est superbe, du coup, je ne peux que m’incliner et lui dire merci.

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