Un nouveau fou furieux sévit à Gotham City. Il veut voler le cœur de
la ville. Pire, ce monstre appelé Minuit a chargé le Joker, Clayface, et
plusieurs autres criminels de supprimer Batman pour lui! Le Chevalier Noir
réussira-t-il à rétablir l'ordre dans une ville qui devient de plus en plus
froide et cruelle à chaque instant?
Batman : Minuit à Gotham
Scénario de Steve Niles
Dessin de Kelley Jones
Couleurs de Michelle Madsen
Traduction de Jérôme Wicky
Édité chez Panini Comics
en mai 2010
I.S.B.N. 978-2-8094-1330-4
I.S.B.N. 978-2-8094-1330-4
L'histoire est très bonne, elle fait un peu déjà-vu quelque part, en
effet, je pense que ce sont pas mal d'inspirations d'autres auteurs qui ont
servi à mettre debout cette énigme pas si compliquée que ça. Ce qui rend le
truc bon, c'est pas tellement le fait que ce soit exceptionnellement bien
narrer ou que ce soit insolvable, mais plus en fait les différentes réactions
des personnages face aux avancées (ou au piétinement pour être plus exact) de
l'enquête. En effet, l'enquête ne mène à rien, elle ne va nulle part, il est
d'ailleurs étonnant que Batman ne s'en sorte pas mieux, mais en réalité, c'est
parce qu'il est trop impliqué, du coup, il est mauvais, c'est humain. Le souci,
c'est la fin en fait. La fin est naze, mais alors vraiment naze, d'un, parce
que la solution se pose comme une brique sur la figure du détective, alors
qu'il a pas plus d'indice, juste à un moment hop, tiens, si j'avais une idée et
que c'était ça la solution? Allez, d'accord, et voilà... et de deux, à cause de
la morale. Il y a une morale insupportable à la fin... Un truc honteux, du
n'importe quoi... Super décevant, mais à la fois, c'est grâce à ça qu'on sait
que c'est un auteur américain et pas espagnol (ça et le nom aussi). Ça reste
malgré tout très bon, faut pas déconner non plus.
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